vendredi 28 novembre 2008

26/03: MANIFESTATION ANTIFASCISTE A LOUVAIN

La lutte contre le fascisme continue!

Le 07 octobre EGA-Gand et plusieurs groupes de gauche, organisaient une action contre le débat des étudiants d’extrême droite du NSV. Cela a mené à un blocage paisible de 300 étudiants qui ont empêché l’accès à Filip Dewinter, et à sa garde violente (le groupe condamné Voorpost) et le NSV, aux auditoires.


Par Michael (Etudiants de Gauche Actifs - Gand)


Par cela, les antifascistes ont réussi à éviter que les portes de l’université s’ouvrent aux organisations fascistes, qui les auraient utilisées comme tremplin pour la haine raciale. Si cela s’était passé, l’espace d’ouverture de l’université comme endroit où tout le monde, quelle que soit sa religion, orientation sexuelle, couleur de peau ou culture, peut se déplacer librement, aurait été pris en otage par un groupuscule de marginaux violents.


Cette action a été rendue possible par notre action conséquente vis-à-vis des fascistes, et la lutte contre eux. Nous avons toujours dit ne pas vouloir donner un forum aux fascistes, ni dans nos universités, ni dans les rues. L’année passée nous avons mené une campagne à Gand pour la manifestation anti-NSV. Plus de 1200 étudiants ont envahi les rues, pour démontrer qu’ils n’acceptent pas un défilé fasciste en rue, et ne tolèrent ni leur violence ni leur racisme. C’est sur cette base que les étudiants ont pensé qu’un blocage était aussi possible. L’antifascisme ne se résume pas à une action, c’est la construction réelle d’un rapport de force.


Cette lutte est aussi politique. Les mesures néolibérales et asociales de tous les partis traditionnels, mesures ayant rapportés des millions aux capitalistes, ont mené à un mécontentement profond parmi la population. Avec sa stratégie du diviser pour régner l’extrême droite a pu en profiter. Une résistance contre l’extrême droite doit aller de paire avec une opposition de gauche contre la politique antisociale.


Dans cette perspective, nous organisons la manif anti-NSV, le 26 mars à Louvain. Pour démontrer qu’à Louvain aussi une grande majorité des étudiants peuvent rentrer en action contre la violence fasciste, et de plus en plus lient celle-ci à la politique antisociale.